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Ensenhador
En fait de page sur le nautisme, il s'agit d'une chronique sur un bateau. Pas n'importe quel bateau : Gouzic le troisième.
Coquillage breton
Mon coquillage breton, s'appelle Gouzic III. Les anciens propriétaires m'ont dit que gouzic voulait dire «coquillage» en Breton. Mais si vous regardez là vous verrez que non1). Par contre pas mal de gens on ce nom de famille, et je pense que je devrai rebaptiser le bateau…. «coscolha»… ? …vous pouvez contribuer au bas de cette page. Merci.
Ce coquillage est un Centurion 32, fabriqué par Wauquiez.
Conçu à la fin des années 1960, il a subit quelques modifications en cours de route. Le mien date de 1973. Plein de choses intéressantes sur le centurion 32 sur https://centurion32.fr/2).
Achat
Ce n'est pas la raison qui me l'a fait acheter. C'est son cachet un peu particulier de bateau des débuts du plastique avec encore du bois dedans. Du tek. Maintenant c'est interdit. Des astuces d'aménagement intéressantes. Certes, aujourd'hui, pour un même volume, le bateau serait beaucoup plus agréable à vivre. Le gréement plus facile à manipuler seul (le mousse qui est censé m'accompagner en ballade maritime est encore trop jeune pour souquer les filins), et le bateau dans l'ensemble aussi.
En plus il est panne : moteur HS.
En plus il n'a pas de port d'attache.
En plus… bon bref, si on achète un bateau seulement pour la raison et la logique, ça à moins de charmes.
Et du reste j'ai envie de sponsoriser les propriétaires : pleins de jeunesse et de rêves, qui partent en missionnaires 3) de la musique «écologique». Sais pas trop ce que ça veut dire, mais peu importe, ce qui compte, ce sont les rêves et les espoirs à 20 ans, surtout s'ils sont altruistes, humanitaires, fraternels, etc..
Donc, Gouzic et devenu mon Gouzic en ayant tout de même pris 2000 € de plus value entre temps. Humanistes les jeunes, mais pas généreux… Comme dirait G. Brassens : ça ne fait rien, il y a des acheteurs biens singuliers.
En échange par contre, à charge pour eux de me rapatrier le bateau en France avant que je ne donne les sous. Ils auraient pu faire ça en 3 jours, ça leur a pris 3 semaines.
Confiant dans le fait que, à par les rénovations, la mise en sécurité avec un nouveau moteur et en ramenant les commandes au cockpit (ça fonctionne encore à l'ancienne : au pied de mat), j'achète sans même faire faire une expertise…
inconscient !
Travaux
La coque et la quille
Mise à sec du bateau après démâtage pour retirer le moteur.
Je n'étais pas là, mais le directeur de la structure chez qui Gouzic est, me téléphone un peu embêté, et m'anonce que la quille bouge !!!!
PANIQUE À BORD !
Premier réflexe : j'annule la vente !
Deuxième réflexe : non je peux pas leur faire une coup pareil, négocions avec eux pour par exemple qu'ils paient la mise à la casse et on s'arrange pour que je ne perde pas trop d'argent, et qu'ils en gagnent quand-même un peu. Réponse : ben t'achète un vieux bateau, c'est le risque !!!!
Troisième possibilité : on se calme et on voit de quoi il retourne. Et là, je dois dire que la communauté active de hisse-et-oh fait que l'on se sent moins seul4).
Bilan :
La résine d'un bateau, qu'on le veuille ou non, s'humidifie avec le temps. Ça engendre une dégradation des caractéristiques mécaniques, qui peut se traduire par une souplesse. Si on attend pas que cela se dégrade de trop il y a moyen, c'est long et coûteux, de corriger un peu. Dans ce cas ci, de consolider avec des varangues. Le bateau peut encore naviguer si le problème n'est pas trop avancé.
Après carottages et sondages divers, auscultations et tapotages au marteau ou à la main, il semble que dans l'ensemble, la carène soit seine.
Et comme ça me ferait de la peine de le voir jeté au orties, suis sûr qu'il mérite mieux, et faut dire que se lancer des défis ça motive et met du sel dans une vie, je décide de tenter de réparer la chose..
À quoi ça ressemble ?
Vue, de l'intérieur, plancher retiré, on voit bien le puits et les boulons qui solidarisent les boulons du lest, recouverts par une bonne couche de résine. celui du centre a été meulé pour voir son état de rouille…. Il est tout neuf !
De façon générale après avoir gratté coquillages et algues, les photos sont visibles là.
On voit bien sur cette vue, que le bateau à heurté quelque chose un jour. Mais cela ne semble pas à priori être l'origine du problème. Il faudra retirer le gelcoat et bien inspecter la coque pour y voir clair.
Travaux de structure
Grace à David, j'ai des plans détaillés. L'intérêt est d'avoir un maximum d'information sur les couches de résine de la coque, depuis la quille jusqu'au pont, en particulier le galbord.
Faudrait une explication de texte… que voici en ce qui concerne les unités :
Reste à voir ce que la suite de 300/450/450R veut dire…
Tout pour ça !
Donc nouvel essais de levage pour voir comment ça bouge. Ben y a pas à dire, ça bouge! À ce point là, vaut mieux laisser tomber je crois.
Quelle est l'explication ?
Pour le savoir il faudrait que je sonde la carène et non le puits, il faut aussi voir que sur un bateau, les cloisons à l'intérieur participent à la structuration de l'ensemble, là ça n'a plus l'air d'être le cas ce qui explique bien cette… respiration de la carène au rythme de la quille. Après…. ? … fatigue du matériaux + osmose + ….