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Ensenhador
2021
Entre deux mondes
Dernière photo : depuis à peu près le milieu de sa bordure Nord parce qu'à l'angle NE il y a des arbres et une photo ne donnerai pas grand chose.
Le tracé de planches à changer, pour s'accorder un peu mieux au chemin, qui n'est pas parallèle aux limites Ouest et Est.
D'autre part, j'ai profité du mois de juillet pour creuser les bassins, faire les digues de protection du futur bâtiment (qui verra le jour plus tard, pour l'heure 1) je peine encore à remplir le dossier du permis de construire).
Nouvel accès
Le 8 février, l'accès a site que nous avions via la parcelle qui se situe au Nord nous est interdit. Rien de nouveau sur cette parcelle. Du coup il a fallu aménager un autre accès, à l'angle SO de la parcelle du verger. Une barrière dite de «prairie», c'est pratique car extensible entre 3 et 4m, et les colliers de montage permettent d'ajuster la rotation quelque soit la configuration. Pour moins de 500 € TTC vous avez l'ensemble avec de solides poteaux en acier galvanisé.
Ensuite, pour éviter les nuisibles, il faut aménager un peu la chose car il est très facile de sauter par dessus ou de retirer les gonds. Pour les poteaux il est préconisé un trou de 40 x 40 x 60 rempli de béton. Dans notre cas ce n'est pas possible, il a fallu improviser.
Il y a donc d'un côté un poteau en acier galvanisé et platine fixé avec du scellement chimique dans le béton de l'ouvrage de répartition des eaux (qui sert aussi de dépotoir à certains ). De l'autre côté un poteau du même genre, bétonné dans des boisseaux de pouzzolane, et enfoncé dans le fond du fossé qui longe la parcelle, avec du fer à béton lui-même enfoncé plus profondément. Les vents sont forts par ici. Pour que ça fasse un peu joli et rendre la chose moins facile a escalader, il y a un rideau de canisses.
La barrière avec à sa droite la décharge sauvage et les souches qu'un passant très sympathique (merci), m'a aidé à déplacer.
Le grand chantier
Normalement. lorsque le dossier très conséquent à présenter à l'administration sera accepté, nous aurons le permis de construire pour un local agricole qui permette de mettre les outils à l'abri ; les récoltes aussi ; de transformer les récoltes sur place et même de vendre les produits finis. Il est prévu d'être autonome énergétiquement, mais cela reste à confirmer car le budget n'y est pas, et un raccordement au réseau permet de réduire la trésorerie nécessaire au départ.
L'objectif est d'avoir fait l'essentiel de la construction avant 2022. À suivre donc …/…
Pour l'heure, tout le problème est le dossier d'urbanisme. L'objectif est de boucler cette année la construction et préparer l'année prochaine.
Il va sans dire que si cela n'aboutit pas, il n'y aura pas d'exploitation agricole sur ces parcelles. Nous aurons simplement un super jardin à profiter en famille… bien, mais c'est dommage quand-même car nous pourrions produire de la bonne nourriture sur ce petit coin de paradis comme l'a nommé une technicienne d' arbre et paysage.
Cultures
Nous restons toujours au stade amateur, mais le processus d'affiliation auprès de nature et Progrès devrait être engagé cette année si tout va bien. Les inspecteurs sont venus toute la matinée du 14 juillet, et la commission de validation se tiendra le 29 juillet. Attendons…
Fruitiers
Hormis les prunes sauvages, que semble-t-il les gens n'aiment pas faute d'une peau trop épaisse nous dit-on, les arbres poussent. Pour la plantation du verger cela attend aussi : pas de budget, pas de temps.
Nous avons un stock de 30 kg de compotes / confiture / coulis à vendre en attendant. Comme, à cause de la gelée tardive, l'essentiel des boutons fruitiers ont gelé, nous laissons les fruits à la faune, qui semble encore plus affamée cette année que les précédentes.
En mars, le Nashi Hosmi est en fleur. Beaucoup de fleurs. Mais, là aussi, la gelée y a mis un terme.
Contrairement aux années précédentes, j'irrigue un peu les arbres : 10 l/semaine chacun. Les deux années de sécheresse précédentes ayant éliminé les faibles, ceux qui restent se contentent très bien de cette eau. En contrepartie, je maintiens une végétation abondante à leurs pieds. Observation faite que les 🌲 des haies qui survivent le mieux, sont perdus dans la végétation.
Céréales
Grâce au prêt de 100 kg de graines de blé de la part d'Édith (grand merci), nous devrons avoir notre première récolte de blé cette année.
Reste à trouver un homme et une machine de moins de 7m de large pour venir moissonner tout cela. Pour l'instant la solution serait plutôt la suivante : faucher au motoculteur et barre de coupe (trop fatiguant à la faux) ; battre avec une batteuse statique de petite taille (la seule européenne que j'ai trouvé est fabriquée par Alvan blanch. Vu le coût de la chose, j'essaie encore de trouver d'autres solutions. en effet, plus personne n'est équipé pour aller travailler des petites surfaces.
Mai
Les voisins ont des soucis. Leur blé jaunit, probablement pour cause de sécheresse. Le notre, pour l'instant se porte bien. Dans les parties proches de la haie d'arbres au sud, il atteint 1,8m de hauteur avec des épis bien vigoureux. La partie Nord, la plus sèche vu que la haie plantée n'a pas encore poussé, il demeure chétif : 1 m à 1,2 m de hauteur. Sur cette photographie on apperçois la bande enherbée qui servira pour les arbres fruitiers. Le blé lui-même comporte peu d'adventices.
Variété : Blatelle, blé ancien tendre.
Juillet
Depuis le 30 juin je cherche des solutions :
- Le voisin m'interdisant l'accès à ma parcelle autrement qu'à pied, il a déposé un gros bloc de béton en travers du pont depuis début juin, difficile d'y travailler. Je peux faire un détour de 1,2 km avec l'autorisation d'un autre propriétaire, mais le motoculteur n'est pas fait pour ça.
- le motoculteur porte-outil Bulldog tout neuf ou presque , 1 an, ne fonctionne plus. L'embrayage qui n'embraye pas. Donc même siu le passage était ouvert, j'aurai des problèmes pour faucher le blé. Il reste quand même le Goldoni qui fonctionne parfaitement.
- Mathieu m'a gentiment proposer de battre mon blé, si je le lui amène. Problème de transport.
Pour l'instant, la solution est la suivante :
Là j'ai facuhé et bien tassé 2/3 d'une rangée et 2 grands sacs. Cela m'a pris au total 3h. Il y a 6 rangées, je vais donc m,e retrouver avec 15 à 18 sacs à transporter. En plus, il reste plein d'épis au sol. Une grosse perte.
Pas rentable !
C'est bien râlant tout cela. Comme il faut que je rembourse le blé que l'on m'a prêté, je vais le faire quand-même. Cela me donnera aussi une idée sur la rentabilité de l'acaht d'une batteuse.
Pour l'instant il pleut. Pas question de récolter quoi que ce soit tnat que la paille est humide. Il faut que le blé stocké ait moins de 10% d'humidité, il les champignons vont remplacer la culture céréalière.
Maraîchage
Là, pour l'heure, il s'agit d'expérimenter plus que de produire : préserver au maximum l'humidité su sol ; aérer au maximum le sol ; bref cultiver le sol !!! , et voir ce qui pousse bien ou moins bien.
L'an dernier les escargots ont réduit l'essentiel des cultures à néant.
Où sont les grives ???
Pourtant je leur ai ménagé un petit bouquet d'arbres, de 10m de large et 12 de longueur. Cela plaît beaucoup aux petits passereaux.
À gauche, la zone de traitement de tout ce qui est matières organiques, au milieu le bouquet d'arbre bien denses en question, à droite le petit jardin. Tout le fond, c'est le début du bois, vers l'Est, séparé du reste par un petit fossé bordé d'arbrisseaux, et un chemin bien enherbé. Beaucoup d'oiseaux, que je n'ai pas remarqué dans le bois, s'installent là. Mais pas les grives donc. Il y a peu d'herbes au sol. Par contre, une plante que je ne trouve qu'a un seul autre endroit : Ficaria verna. Comme l'indique la photo, les arbres sont bas à cet endroit. Mélange de de frênes, d'ormes mais pas de pruniers. Les ormes sont tous malades. Ils fabriquent du liège.
Auto-ensemencements
De l'an dernier, nous avons une blette qui porte bien, toute seule au milieu d'un planche du petit jardin.
Des fèves en quantité. Les choux semés la saison dernière sont en fleur (10/04). Les salades se sont éparpillées sur 3 m autour de leur ancien emplacement.
Semis
Nous avons fait les frais d'une petite serre de 4 x 3 m qui nous permet de faire des semis. Cependant les mulot on creusé des galeries par dessous la structure et font des ravages en boulottant les graines. En particulier de courge. Ceci dit, dans leur grande charité, ils nous en ont laissé. Les escargots ne pénetrent pas trop l'enceinte de la serre, il est facile de les éliminer avant qu'ils ne fassent trop de dégâts sur les jeunes pousses.
Subsiste donc, pour l'instant : quelques courges, melons, pieds de tomates, aubergines. C'est maigre mais il faudra s'en contenter.
Arboriculture
J'ai arrosé les arbres. Déjà. Je n'aurai pas dû car 10 jours plus tard il pleuvait. Ça leur a donné un coup de pouce pour bien démarrer la saison quand-même. Ceci dit il y a des gelées en ce début avril, qui affectent surtout les arbres des haies. Côté fruitier, les feuilles de pêchers sont cloquées. Je renonce à lutter contre cela. Les feuilles de figuier et abricotier sont décimées par les escargots, que je retire à la main. Les fruitiers à pépins reprennent très vite et poussent bien. Le nashi était bien de fleurit en mars. Par contre, les agrumes sont à l'agonie.
Je n'ai pas planté de nouveaux arbres cet années, hormis pour les haies de protection.
Certification
Le 14 juillet, deux inspecteurs de Nature et progrès sont venus