Retour au projet Satomaya lo bòsc
2021 fut une année faste en problèmes, 2022, est marquée par une meilleure capacité à faire des confitures, mais plus chères.
J'ai laissé le blé, qui s'est resemé tout seul, grandir…. mûrir…. et nourrir les cochons de chasseur où les oiseaux. Nous sommes en juillet. Un voisin devait me dire si oui ou non il viendrait me le moissonner, vu qu'il fait cette prestation pour tout le voisinage et qu'il est situé à 1 km… et pour la deuxième fois consécutive, je n'ai pas eu de réponse, donc pas de moisson. Personne d'autre pour venir le faire. Moisson perdue une fois de plus.
Vu que j'avais le bras dans le plâtre tout l’automne, qu'il a passé l'hiver dans une atèle, et que s'en est suivi une algodystrophie bien marquée qui, aujourd'hui encore m’empêche de travailler, je n'ai pas prévu beaucoup de cultures cette année. De quoi faire manger la famille au moins.
Dans les faits, les cochons de chasseurs on détruit la moitié des semis ou plantations, déterrant régulièrement les plans, ou retournant complètement les semis. Les endroits non arrosés sont intacts. Ils ont couché au moins un quart du blé dès le mois de mai.
Une parade possible mais pas encore confirmée consiste à couvrir une planche non cultivée d'un paillage de copeaux de bois. Arroser régulièrement la chose. Il semble qu'ils préfèrent alors aller retourner ça que le jardin. Essais en cours, à confirmer…
La bonne nouvelle cette année, c'est la découverte des fines louches, pour, à façon, faire les confitures et autres produits dans une cuisine normée . Le problème est qu'elles n'ont pas de certification bio, ce qui me ferait perdre la certification sur les produits qu'elles façonnés par elles. Cependant, le bioCIVAM est formel, elles peuvent faire de la prestation pour au plus deux producteurs… et j'ai la chance d'être l'un des deux élus
Nous avons donc pour l'instant des confitures uniquement, et uniquement de la prune… les mûres ne sont pas mures (mi-juillet).
Le cahier des charges étant de n'utiliser que ce qui est disponible sur place. Par ailleurs, les procédures de confection empêchent de faire des compotes, si nous faisons des confitures car les procédures de stérilisation diffèrent vu la teneur en sucre qui diffère aussi. L'an prochain nous essaierons de faire mieux, cette année, il s'agit de voir comment travailler avec nos nouvelles prestataires.
Nous avons maintenu le prix unique de 20€/kg même si nous devons payer les fines louches pour leur travail, avec un autoclave peut adapté à notre petite production. Une fois les diverses taxes et frais payés, je ne pense pas faire plus de 2€ de bénéfice au kg de confiture, sans me verser de salaire. Nous verrons cela plus tard, car pour l'instant j'ai encore des incertitudes sur les coûts; par exemple je n'ai pas encore fait faire les étiquettes pour ces nouvelles productions.